Diplomatie guinéenne : Lenteur patente dans le renouvellement des Bureaux de conseils guinéens

Le processus de renouvellement des Bureaux des conseils guinéens de l’étranger serait devenu une patate chaude entre les mains de M. Morisandan Kouyaté Ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de l’intégration africaine et des Guinéens de l’étranger.

C'est le moins qu'on puisse affirmer. En effet, suite à des difficultés notoires, le Ministère Kouyaté a prorogé le délai de transmission de la liste des membres élus du conseil national des Guinéens de l’étranger, initialement prévu du 20 août au 15 octobre impérativement. Officiellement, ce réport ne concerne que les missions diplomatiques et consulaires ayant éprouvé des obstacles dans la mobilisation des résidents en vacances.

Alors que des Guinéens concernés par le processus de mise en place des bureaux des conseils évoquent plutôt des stratégies régionalistes ou ethnicistes destinées à faire élire des personnes  choisies sur des bases purement subjectives.

En tout état de cause, à en croire les instructions du gouvernement, « l’Assemblée Générale élective comprendra l’ensemble des associations légalement constituées et enregistrées auprès des missions diplomatiques et consulaires, à l’exception des représentations des partis politiques.

Par ailleurs, depuis le 1er  novembre 2018, les Guinéens se sont vus imposer une autorisation électronique de voyage au Maroc (AEVM) pour se rendre au Royaume Chérifien. Un document dont l’obtention est devenue un véritable casse-tête. S'il est officiellement gratuit, son obtention reste, selon plusieurs sources, assujettie au paiement d’un montant variant entre 1 million et 5 millions de nos francs.