Recèle d’un véhicule à l’état-major général des armées : Sadiba Koulibaly a-t-il été piégé ?

Recèle d’un véhicule à l’état-major général des armées : Sadiba Koulibaly a-t-il été piégé ? 

Le nom du colonel Sadiba Koulibaly serait apparu dans une affaire de véhicule 4X4 Toyota Land Cruiser « reformé », saisi à Dabola, par les services de renseignements guinéens. Un véhicule retiré à M.Sanoussy Dabo, un ancien dignitaire du régime d’Alpha Condé par le commissariat central de Dabola et conduit à la direction des renseignements intérieurs. Puis, selon nos sources, le directeur du service de renseignement militaire à l’état-major général des armées, le Lieutenant-colonel Ismaël Kéïta (poursuivi devant le Tribunal militaire permanent de première instance), va récupérer ce véhicule sur dit-on « instruction de l’autorité », selon toujours nos sources. 

Et quand cette voiture suivant son immatriculation initiale a disparu, les services des renseignements, après plusieurs enquêtes, ont découvert qu'elle a été réimmatriculée avant d’être attribuée à l’élève Koulibaly Morygnouma, né le 19 septembre 2006 à Conakry. 

Morygnouma Koulibaly, élève au groupe scolaire Sainte Marie de Conakry ne serait autre que « le fils de M. Sadiba Koulibaly ». Cela flaire alors une tromperie de la part du Lieutenant-Colonel Ismaël Kéïta (par ailleurs livreur des drogues à haut risque), qui en donnant ce véhicule à Koulibaly-fils, a voulu s'acheter sans doute les faveurs de l'ex chef d'Etat major général des armées. 

 En tout cas, l’ancien étudiant à l’école de guerre et de commandement de l’armée américaine, qui était jusqu’au 9 mai 2023, chef d’état-major des armées, avant d’être suffisamment humilié par ses compagnons serait en train de payer le manque de vigilance dont il se serait rendu coupable.  

Obligé de se livrer à une communication à la RTG (Radiodiffusion Télévision de Guinée), Sadiba après un appât d’élévation au grade de général de brigade, a été deux fois limogé en 24h. Sans que le public ne soit réellement informé des motifs réels de cette déchéance. Le citoyen lambda ne sait pas non plus si le général Sadiba qui présidait les plénières du CNRD (Comité National de Rassemblement pour le Développement) continuera à cet office. 

Et dans cette série de mauvaises nouvelles, des militaires poursuivis devant le Tribunal militaire permanent de première instance pour vol d’armes au camp Samoroya viennent d’accuser le général Sadiba d’être au courant de ces vols, et demanderaient ainsi sa comparution.