Guinée- énergie : A qui profite les retombées des barrages hydro-électriques de Souapiti et Kaléta?

Comme on le sait, le fleuve Konkouré possède un fort potentiel hydraulique. Des études de faisabilité de China Water and Electric (Hong Kong) Company Limited et des sociétés d’ingénierie européennes y avaient planifié 4 centrales hydro-électriques, à savoir l’aménagement hydro-électrique de Garafiri (75MW), Souapiti (450MW), Kaléta (235MW) et celle de Amaria (300 MW). 

L’aménagement hydro-électrique de Souapiti est une centrale très importante pour l’exploitation en cascade du fleuve Konkouré.

Sous le régime du Président Alpha Condé, pour financer les travaux de construction des barrages hydro-électriques de Kaléta et de Souapiti de l’amont et à l’aval du fleuve Konkouré, la Guinée a contracté d’importants prêts financiers auprès de la China Eximbank.

Ensuite, à travers cette dette de la Guinée à l'égard de l'institution chinoise, la généreuse Guinée a financé une main-d’œuvre chinoise, à travers la China Water and Electric (Hong Kong) Company Limited, qui a assuré la conception et la réalisation des infrastructures desdits barrages.

Et en plus, pour gérer les actifs des barrages de Kaléta et de Souapiti, la Guinée et cette compagnie chinoise China Water and Electric Company ont successivement mis en place, la société de gestion et d’exploitation de Souapiti (société anonyme avec conseil d’administration) et la société de gestion de Kaléta (société par action simplifiée). Toutes ces deux entités sont des intérêts majoritairement chinois.

Après examen des statuts de ces sociétés, le citoyen guinéen n'est-il pas en droit de se demander à qui profite les retombées des barrages hydro-électriques de Souapiti et de Kaléta ? Bien sûr que oui. Une question à laquelle le pouvoir a sans doute la réponse.