Mines en Guinée : le ministère lance « DAMANDA », une nouvelle plateforme numérique pour la gestion des titres miniers

Une nouvelle étape dans la modernisation de l’administration minière guinéenne sera franchie ce lundi 15 décembre 2025. Selon des sources internes au Ministère des Mines et de la Géologie, les cadres et responsables des différents services du secteur sont conviés à la présentation officielle de la plateforme numérique « DAMANDA », sur instruction du Secrétaire général du département, M. Aboubacar Kourouma.
Dénommée DAMANDA, un mot signifiant « puits de mine » en langue maninka, cette plateforme renvoie symboliquement au cœur de l’activité extractive nationale. Elle illustre, par ailleurs, la volonté des autorités de concilier modernisation administrative et ancrage dans les réalités culturelles locales.
Prévue à partir de 10 heures, dans la salle de conférence du ministère, la rencontre aura pour objectif de présenter les fonctionnalités et les ambitions de cet outil numérique. Celui-ci est destiné à améliorer de manière significative la gestion des procédures d’obtention des titres miniers et des autorisations, en misant sur davantage d’efficacité, de transparence et de sécurisation des processus.
Compte tenu de l’importance stratégique de DAMANDA dans la réforme de la gouvernance minière, une forte mobilisation de la hiérarchie administrative est attendue. Ainsi, la présence des Conseillers, de l’Inspecteur général, des Directeurs nationaux, des Directeurs généraux, ainsi que des Chefs de service et de leurs Adjoints, est vivement souhaitée.
Au-delà de la dimension technique, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de digitalisation de l’administration publique guinéenne. Elle vise notamment à réduire les lourdeurs bureaucratiques, à renforcer la traçabilité des décisions administratives et à consolider la confiance entre l’État, les opérateurs miniers et les autres parties prenantes du secteur.
En définitive, le lancement de DAMANDA apparaît comme un jalon majeur dans la volonté des autorités de moderniser la gestion du secteur minier, pilier central de l’économie nationale, tout en jetant les bases d’une gouvernance plus performante, plus responsable et mieux adaptée aux enjeux contemporains.