Guinée-Banque Mondiale: La rupture évitée in extremis

Dans le sillage du licenciement début novembre de Mamadi Youlah, par la direction générale de HPX, c'était au tour du ministre des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba de frôler le renvoi. 

A cause d'une notification d'une lettre de mise en demeure datant du 14 octobre 2022 du ministre des Mines et de la Géologie à l'encontre de la société des Mines de fer de Guinée, filiale de HPX. "Nous vous notifions cette seconde et dernière mise en demeure afin de remédier aux manquements dans un délai de 45 jours à compter de la reception de la présente notification. A défaut, l'Etat se reserve le droit de retirer le titre minier en application de l'article 88 du code minier" a-t-il écrit.  Chose qui a failli entraîner un conflit ouvert entre la Guinée et le Groupe de la Banque. Avec à la clé des risques sur la mise en œuvre d'un portefeuille  d'environ 1,6 milliards de dollars au titre du finex.

En effet, la Multilateral Investment Guarantee Agency (MIGA), filiale de la Banque Mondiale est l'assureur de HPX, et l'annulation de la licence de la SMFG aurait du coup entraîné un arbitrage entre la Banque Mondiale et la Guinée. Et comme tel, la Banque Mondiale aurait ainsi été dans l'obligation de revoir ses engagements en Guinée.

Mais la vigilance du col. Mamadi Doumbouya, a selon nos informations, amené le ministre Moussa Magassouba à se rétracter le 10 novembre 2022 par une note d'explication portant retrait de la note de mise en demeure.